Lettre ouverte à la population de Bulgnéville
Poussée de fièvre électorale ?
Pourquoi le Maire de Bulgnéville handicape-t-il la maison de santé ?
Les propos tenus récemment par Monsieur le Maire de Bulgnéville n’ont pas manqué de vous surprendre, j’en suis sûr. Pour ma part, j’ai été stupéfait : comment peut-on de bonne foi refuser un concours financier du Conseil Général de 40 000 € pour la réalisation de la maison de santé ?
Pourquoi a-t-on accepté de handicaper dès sa naissance un tel équipement, en refusant des aides financières qui auraient pourtant entrainé une réduction des loyers proposés aux professionnels qui l’utilisent ?
A-t-on une fois de plus cédé à une agitation politicienne, à une poussée de fièvre électorale, pour pouvoir couper un ruban inaugural à temps dans la perspective des élections régionales ?
A-t-on privilégié cette hâte d’inaugurer un équipement, au détriment des intérêts financiers de Bulgnéville ?
Vous le constatez, je m’interroge. Et ce d’autant plus qu’en novembre 2007 j’ai indiqué par courrier à Monsieur le Maire qu’une aide de 55 000 € avait été mobilisée par le Conseil Général à titre expérimental pour
favoriser l’installation de nouveaux médecins et de personnels paramédicaux dans les territoires ruraux.
J’ajoutais qu’une réflexion était en cours en la matière, bien que ces financements n’entrent pas dans les compétences du Département, ce qui s’est confirmé par la suite puisque, désormais, depuis fin 2008, une ligne budgétaire permet d’attribuer des concours financiers aux réalisations de maisons de santé. Hélas, tout à sa hâte électorale, Monsieur le Maire avait décidé de commencer les travaux prématurément, ce qui ne permet plus réglementairement le versement d’une subvention à postériori et m’a donc conduit, en mai 2009, à obtenir une aide exceptionnelle, en dérogation du règlement d’attribution des subventions.
C’est cette aide de 40 000 € attribuée à la Commune de Bulgnéville, malgré la méconnaissance affichée par Monsieur le Maire d’une règle appliquée dans toutes les assemblées qui veut qu’aucune subvention ne peut être attribuée après le démarrage des travaux.
En conclusion, je n’ai cessé depuis mon élection en 2001, vous le savez, de défendre les intérêts des 24 communes de notre canton, y compris de son chef lieu pour lequel vous avez eu connaissance chaque année dans ma lettre de vœux. Malgré les critiques et les agitations, je poursuivrai dans cette voie.
Votre dévoué
Luc GERECKE